Le programme de la visite du président américain Donald Trump en France a été particulièrement chargé.
Donald Trump a rejoint Emmanuel Macron pour participer aux commémorations du centenaire de la fin de la première guerre mondiale.
Il est arrivé vendredi soir accompagné de son épouse Melania. Ils étaient invités dans la résidence de l’ambassadrice américaine à Paris. Le président américain s’est rendu à l’Elysée ce samedi 10 Novembre. Emmanuel Macron et Donald Trump ont prononcé un discours devant la presse. Ils se sont ensuite isolés un long moment pour un entretien en privé. L’ ambiance était très tendue après le tweet de Donald Trump qu’il a envoyé avant d’arriver à Paris. Le président américain avait été vexé par les propos du président français au sujet de la défense européenne.
Les deux hommes d’Etat ont été rejoints plus tard par leurs femmes pour le déjeuner.
La pluie aurait empêché le président Trump de se rendre au cimetière
Dans l’après-midi, Emmanuel Macron a rejoint la chancelière Angela Merkel à la clairière de Rethondes près de Compiègne pour une cérémonie d’hommage. Donald Trump devait lui se rendre dans le nord de la France au cimetière américain du Bois Belleau. En fin de matinée, la Maison-Blanche a annoncé que le mauvais temps ne permettait pas au président américain de se rendre au cimetière.
L’annulation de Donald Trump a entraîné des réactions fortes. Le président américain a invoqué « des difficultés de programme et de logistique liées au temps ».
Donald Trump s’est tout de même rendu au cimetière américain de Suresnes, après avoir assisté à la cérémonie organisée dimanche matin à l’arc de triomphe. Cette visite est hautement symbolique car elle représente l’engagement des Etats-Unis durant la Première Guerre mondiale. Mais cette fois ci, Donald Trump y a assisté sous la pluie. Il y a rendu hommage aux « courageux Américains qui ont donné leur dernier souffle » au combat.
Donald Trump a rejoint peu avant 21 h le Musée d’Orsay pour participer à un dîner avec Emmanuel Macron, de la chancelière allemande Angela Merkel et du président turc Recep Tayyip Erdogan.