Carlos Ghosn, le PDG de Renault est en garde en vue au Japon depuis le lundi 19 Novembre. Nissan, est à l’origine de l’enquête
Depuis le début de l’affaire, les informations divergent au niveau de la presse et du communiqué du patron exécutif de Nissan, Hiroto Saikawa. Il ne serait pour l’heure pas question de fraude fiscale ou d’abus de bien social.
Pour le moment, Carlos Ghosn en tant que PDG de Nissan est soupçonné d’avoir certifié des rapports financiers de l’entreprise, de 2011 à 2015, alors qu’il savait qu’ils contenaient des inexactitudes concernant ses revenus personnels. Il aurait omis de déclarer plus d’un milliard de yens par an, ce qui représente environ 7,7 millions d’euros pendant cinq ans. C’est le bureau du procureur qui a transmis ses informations tout en restant très secret. Carlos Ghosn nie ces accusations.
La loi financière japonaise est intraitable et le procureur général adjoint, Shin Kukimoto a déclaré que Carlos Ghosn encourrait jusqu’à dix ans de prison.
Comment Renault et la France réagissent-ils à cette affaire?
Renault préfère ne pas tirer de conclusions hâtives .C’est le numéro deux du groupe, Thierry Bolloré qui assure l’intérim mais Carlos Ghosn conserve pour l’instant son poste de PDG.
Renault à lancé de son côte un audit qui permettra de vérifier les revenus de Carlos Ghosn. Bruno Le Maire, ministre de l’économie français assume que tant que l’enquête ne sera pas terminée, M. Ghosn gardera son poste. Le ministre de l’économie français se veut rassurant et assure que la présidence du géant et ses 450 000 salariés, allait rester à un Français malgré cette crise. Il faut préciser que l’action de Renault a perdu 8 % le jour de l’arrestation de Carlos Ghosn.
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a assuré qu’aucune fraude n’avait été identifiée en France.
Mitsubishi Motors, le troisième groupe de l’alliance qui vend près de 1,2 million de voitures par an, a déchu Carlos Ghosn de son titre de président du conseil d’administration. Les sept administrateurs ont voté à l’unanimité. C’est le patron exécutif de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko, qui occupera le poste de Président.
De rumeurs circulent comme quoi ce serait le groupe nippon qui serait à l’origine de l’affaire pour évincer Carlos Ghosn et obtenir plus de pouvoir dans les prisses de décisions du groupe Renault.
Mais M. Le Maire affirme qu’il ne croit pas à « un coup monté de dirigeants de Nissan ou d’autres acteurs pour faire éclater l’alliance ou pour provoquer un rééquilibrage en faveur du constructeur japonais. »