Mardi 21 février, le président de la République se rendait à Rungis en visite, dès 5h30. Il fallait bien s’y rendre tôt, le marché étant l’emblème de cette France qui se lève tôt. Objectif annoncé : reprendre la main sur la valeur travail, sur fond de réforme (mouvementée) des retraites.
Reprendre la main sur la valeur travail
Emmanuel Macron a effectué sa visite à Rungis aux côtés de Stéphane Layani, président du marché. Le message transmis par le président de la République est on ne peut plus clair : reprendre la main sur la valeur travail. Et quel meilleur endroit pour le faire que le plus grand marché de frais au monde, emblème s’il en est de la France qui se lève tôt. Sur fond de réforme des retraites, un projet qui a du mal à passer, Emmanuel Macron n’a pas manqué l’occasion pour rappeler que cette réforme est indispensable. Au moment donc où ses adversaires appellent pour le droit à la paresse, le chef de l’Etat a pris son monde à contre-pied pour rappeler l’importance de la valeur travail.
L’épineuse question du pouvoir d’achat
S’il a peu été interpellé sur la réforme des retraites, le président de la République l’a beaucoup été sur le pouvoir d’achat. En effet, Emmanuel Macron a été interrogé par un homme sur la question de la pénibilité. Mais il a surtout été question de salaires, de pouvoir d’achat et de vie chère. Par ailleurs, le président a profité de sa visite au marché de Rungis pour tendre la main à Total, en lui demandant de faire des efforts. Ce faisant, Macron qui, rappelons-le, mise sur le modèle de la ristourne carburant, met un coup de pression supplémentaire au pétrolier.