Le parti politique marocain RNI (Rassemblement national des Indépendants), présidé par Aziz Akhannouch, a pour ambition de remporter les prochaines élections législatives dans le pays. Dans ce but, le parti dévoile de plus en plus son projet et ses propositions en vue des prochaines élections de 2021.

C’est devant plus de 1 500 adhérents que le président du parti, Aziz Akhannouch, a détaillé en janvier 2018, lors du congrès régional de Casablanca-Settat, les points principaux de son projet pour l’emploi des jeunes, le secteur de la santé et de l’éducation.

 

Profiter de l’initiative privée pour redynamiser le secteur de l’emploi

Pour résorber le chômage et créer de l’emploi, le Maroc doit redonner confiance aux investisseurs et aux entreprises privées. En s’installant sur le territoire, ces acteurs pourront donner des opportunités d’emploi, notamment aux jeunes diplômés, qui sont le plus touché par le chômage. Pour le parti, cet objectif est totalement atteignable au vu de la stabilité du pays dans les domaines politiques, économiques et environnementaux. En effet, ces dernières années, le Maroc a créé de nombreuses infrastructures qui assurent le rayonnement économique du pays comme des ports, des aéroports, des autoroutes et des chemins de fer et qui constituent un terreau fertile pour les entreprises.

Plus précisément, les PME (Petites et Moyennes Entreprises) peuvent profiter de ce développement et ainsi, par un mécanisme de levier, jouer un rôle déterminant dans la création d’emploi. Aziz Akhannouch a d’ailleurs souligné l’importance de soutenir ces entreprises en donnant la priorité sur les marchés publics aux consortium qui intègrent des PME en leur sein et en les soutenant dans l’exportation de leurs produits à l’international.

 

Les mesures du RNI pour la santé et l’enseignement

La création d’emplois et les PME ne sont pas les seuls chevaux de bataille du RNI. Le Maroc connaît d’autres difficultés, notamment dans le secteur de la santé. Pour améliorer la situation actuelle, plusieurs mesures ont été présentées : rapprocher les services de soins et de santé des citoyens, les rendre plus personnalisés en fonctions des besoins et des provinces et création de centres d’appels pour répondre aux urgences.

Enfin, pour le secteur de l’enseignement, qui connaît aussi une crise, Aziz Akhannouch propose d’améliorer l’orientation des étudiants et pousser à l’investissement. Ensuite, il désire améliorer la qualité de vie au sein des universités en créant une dynamique qui vise à intégrer des activités parascolaires comme l’accès à la culture ou au sport. Enfin, dernier point important porté par le président du parti : donner plus de pouvoir aux universités dans la gestion de leurs ressources.